mercredi 7 juillet 2010

Célébration Critique

Vingt-deux!  Vingt-deux soumissions de tapuscrits et autant de refus... trop forte... j'ai battu les 19 refus  de Paul Auster... à 50 j'ferais une fête. Vous êtes tous invités. Ce vingt-deuxième refus me parvient le 22 du mois (dernier) alors que je suis parvenue en ce triste monde un 22 en Germinal. Vingt-deux chapitres dans l'Apocalypse selon Saint-Jean. Vingt-deux arcanes principales au Tarot. Vingt-deux lettres kabbalistiques pour signifier l'Univers. Vingt-deux pour représenter le terme de la création et de la parole en bambara. Chuis pas portée sur la chose ayant longtemps troqué mes lettres de noblesse catholiques pour des spiritueux plus terre-à-terre... dommage j'aurais pu m'affubler d'un prétexte messianique, me porter garante d'un complot divin. Cerise sur le gâteau... une missive personnalisée et manuscrite de la main blanche de l'éditeur! J'ose espérer une touche d'originalité dans la critique! Un sarcasme ravageur et inusité, des diatribes, des philippiques virulentes, des injures, des bordées farouches, des menaces comminatoires qui  mettrais mon ego surdimensionné en capilotade, qui m'ôteraient à tout jamais le goût de noircir le papier. Blaaahhh! Que nenni! La trop familière galimafrée vient me roter ses relents réchauffés en pleine tronche. Condamnation : Texte trop verbeux et vindicatif. J'aurais préféré quelque chose de plus clinquant, de plus nerveux, de moins téléphoné en ce jour d'anniversaire symbolique... qu'à cela ne tienne... ayant dégotté une vieille rouillarde, je grave sa mémoire. Éthyliquement parlant. Je picte donc mon Pommard aux refus et aux refusés, aux ignorés, aux "ratés", aux gougnafiers, aux foutriquets et aux paltoquets! Longue vie!

3 commentaires:

  1. Pôvre pôvre pôôôvre verbeuse vindicative!... Moi, en tout cas, ce que tu écris me fait bien rire!

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